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Collectif Abresid

30 mai 2007

Communiqué de presse Sud Education Loiret

Communiqué de presse :

 

 

« Après les incidents survenus lors d'une intervention de

la Police

à l'hôtel Abresid' » de Saint Jean de Braye, deux mineurs scolarisés demandeurs d’asile, ont été interpellés et mis  en détention provisoire.

Sud Education Loiret  s'interroge sur les circonstances ayant entraîné l'intervention de la police et souhaite que l'enquête en cours fasse la lumière sur ces évènements.

Sud éducation demande que dans l'attente de leur procès le 23 avril prochain, les deux mineurs arrêtés soient remis en liberté provisoire afin de pouvoir suivre une scolarité normale d'ici-là . »

 

 

Sud Education Loiret

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30 mai 2007

Procés

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30 mai 2007

Communiqué du Collectif Abresid

 

Comité de soutien aux personnes St Jean de Braye le 26 mars 2007

et aux familles menacées d’expulsion

de l’hôtel « Abresid’ »

190 rue Jean Zay

45800 St

Jean de Braye

collectifabresid@yahoo.fr COMMUNIQUE 

 

Après l’intervention de

la Police

dimanche 25 mars 2007 à l’hôtel « Abresid’ » de Saint Jean de Braye, le Comité de soutien aux familles de l’hôtel réagit :

 

« Au prétexte d’un tapage nocturne non constitué et non avéré à ce jour et à la demande de la seule direction de l’ « Abresid’ », les forces de police sont intervenues dimanche soir à l’intérieur de l’hôtel.

 

Comment une discussion de couloir, selon des occupants de l’hôtel, à la porte des chambres où sont domiciliées les familles a- t- elle pu entraîner et justifier un tel déploiement de force ?

 

Comment cette intervention a-t-elle pu dégénérer au point que des parents qui intervenaient pour apaiser la situation ont à leur tour été frappés par les policiers ?

 

Les forces de l’ordre, comme nous avons pu le constater sur place, étaient pourtant parfaitement au courant du climat de tension insupportable qui règne à l’intérieur de l’hôtel depuis plus de neuf mois du fait du pourrissement de la situation entretenu par

la Préfecture

du Loiret.

 

Cela fait neuf mois que des familles de l’hôtel ont été arbitrairement exclues du dispositif d’hébergement d’urgence pour s’être opposées à des déplacements d’hôtel en hôtel de très courtes durées, totalement injustifiés. Neuf mois que les chambres de quatre familles ne sont plus payées pour cette raison !

 

S’agit- il d’un hasard si ces évènements surviennent au moment où des propositions de réintégration dans le dispositif d’hébergement d’urgence venaient d’être faites à ces familles qui vivent dans l’incertitude et l’angoisse depuis juillet dernier ?

 

Les familles de l’hôtel n’avaient de leur côté aucun intérêt à envenimer une situation qu’elles subissent.

 

Il serait insupportable que les personnes interpellées dimanche payent pour l’incurie des autorités à gérer convenablement ce dossier.

 

Le comité de soutien demande que toute la lumière soit faite sur les motifs et les conditions réelles de l’intervention policière à l’origine de ces évènements regrettables.

 

Ceux-ci démontrent qu’il est urgent de trouver des solutions de logement acceptables et durables pour ces familles en conformité avec

la Charte

des Enfants de Don Quichotte, dans le respect de la dignité des personnes et des valeurs de

la République.

»

30 mai 2007

Expression du Comité Abresid

L'intervention de la police à l'hôtel "Abresid'" dégénère : des blessés de par et d'autre, quatre arrestations !

A qui profite ce "dérapage" ?

 

La Police

est intervenue dimanche 25 mars au soir à l’intérieur de l’ « Abresid’» pour « tapage nocturne » à la demande de la direction de l’hôtel.

 

De jeunes habitants de l’hôtel se retrouvaient ce soir là pour discuter dans le couloir devant les chambres où ils vivent depuis plusieurs années avec leur famille.

Alors qu’aucun habitant de l’hôtel se s’est plaint, comment et pourquoi une discussion de couloir, a- t- elle pu entraîner et justifier un tel déploiement de force de plusieurs dizaines de policiers ?

 

Comment l’intervention de la police a-t-elle pu dégénérer au point que des parents qui intervenaient pour apaiser la situation ont à leur tour été frappés par ces policiers ?

 

la PréfectureLes forces de l’ordre étaient pourtant parfaitement au courant du climat de tension qui règne à l’intérieur de l’hôtel depuis plus de neuf mois, du fait du pourrissement de la situation entretenu par la  préfecture du Loiret. 

 

Cela fait neuf mois que des familles demandeuses d’asile de l’hôtel ont été exclues du dispositif d’hébergement d’urgence pour s’être opposées à des déplacements d’hôtel en hôtel de très courtes durées, totalement injustifiés. Neuf mois que les chambres de quatre familles ne sont plus payées pour cette raison !  Neuf mois qu’elles ont osé résister à l’arbitraire et lutter collectivement.

 

Les familles de l’hôtel n’avaient de leur côté aucun intérêt à envenimer une situation qu’elles subissent. (promiscuité, privation de chauffage, tensions au quotidien…)

Les 4 personnes interpellées dimanche, toujours en détention, ne doivent pas payer pour l’incurie des autorités à gérer convenablement ce dossier.

 

Ce dérapage intervient au moment où des propositions de réintégration dans le dispositif d’hébergement d’urgence venaient d’être faites à ces familles.

la République. Nous exigeons leur réintégration immédiate dans le dispositif d’hébergement d’urgence et des solutions de logement acceptables et durables en conformité avec la Charte des Enfants de Don Quichotte, dans le respect de la dignité des personnes et des valeurs deDevant la gravité des faits, nous demandons que toute la lumière soit faite sur les motifs et les conditions réelles de l’intervention policière à l’origine de ces évènements regrettables ainsi que la mise en liberté conditionnelle des 2 adultes et des 2 mineurs scolarisés.

 

S’il devait s’avérer que cette intervention répondait à d’autres motifs que ceux invoqués par

la Police

, cela porterait gravement atteinte au fonctionnement et aux missions des institutions républicaines.

 

Comité de soutien aux personnes et aux familles menacées d’expulsion 190 rue Jean Zay

45800 St

Jean de Braye

collectifabresid@yahoo.fr collectifabresid.canalblog.com  

28 mai 2007

Procés

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17 mai 2007

BRAYS'INFOS N°2

17 mai 2007

BRAYS'INFOS N°1

14 mai 2007

Dérapage policier

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13 mai 2007

Incendie à l'hôtel ACADIE

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12 mai 2007

Ne les laissons pas faire !

NE LAISSONS PAS FAIRE !

 

 

UNE SITUATION ALARMANTE

 

Une quinzaine de familles, d'origine étrangère, sont hébergées dans des hôtels à Tours. Quelques unes d'entre elles sont sans papiers ou risquent de l'être à brève échéance. Dans une lettre adressée à un Conseiller général le 29/03/07, le préfet affirme que ces familles « devront être expulsées si elles se maintiennent illégalement sur le territoire. » Ce haut personnage de l'État n'en est pas à son coup d'essai en matière de xénophobie et de racisme. Le MRAP a porté plainte contre lui en raison des propos racistes qu'il a tenus dans les colonnes de la Nouvelle République.

Dernièrement, ses services ont convoqué une famille Tchétchène (dont cinq membres ont été assassinés par l'armée russe) dans les locaux de la préfecture au motif d'étudier leur situation.

C'est un véritable piège qui lui a été tendu : deux membres de cette famille furent arrêtés sur le champ et expulsés en Pologne. Pire, une femme, mère de trois enfants – qui n'étaient pas présents ce jour-là – dût subir un chantage inadmissible de la part des fonctionnaires : si elle ne disait pas où étaient ses enfants, ils seraient placés par l’ASE. Le comble, c’est qu’il a été demandé à l’hôpital de rendre transportable, par un dopage approprié, la grand-mère hospitalisée pour un cancer en phase terminale. Heureusement, les médecins informés n’ont pas souscrit à cette demande.

 

UNE POLITIQUE MIGRATOIRE INACCEPTABLE

 

Ces méthodes des autorités françaises rappellent de bien tristes souvenirs.

« […] la chasse à l’homme, surtout lorsqu’elle est assortie d’objectifs chiffrés, implique l’utilisation d’un certain nombre de techniques : rafles, convocations-pièges, interpellation des enfants dans les écoles, internement administratif. Quelles que soient les populations ciblées, le recours à ces techniques est inéluctable dès lors qu’on prétend à l’efficacité. Il faut d’ailleurs admettre que, sur ce point, le Ministre de l’Intérieur [c’était Sarkozy, aujourd’hui Président de la République] n’a guère innové par rapport à ses prédécesseurs de l’époque de Vichy et de la guerre d’Algérie et la police française n’a eu qu’à puiser dans ses archives pour retrouver les bonnes vieilles méthodes. » (Emmanuel. TERRAY, Directeur d'études à l'EHESS, 15/10/2006.)

 

Arrêtons avec l'hypocrisie ! Arrêtons avec la fallacieuse distinction entre immigrés économiques et demandeurs d'asile, les uns jugés comme totalement indésirables, les autres presque toujours rejetés car suspectés d'être de mauvaise foi.

La « “maîtrise de l’immigration” dicte souvent de distinguer entre deux figures de l’exil – la fuite et la migration –, et de ne donner asile qu’à ceux qui ne peuvent attendre le moindre bénéfice économique de leur immigration. Cette condition atteint ou en tout cas tend vers l’absurde : comment un réfugié purement politique pourrait-il prétendre être accueilli sans qu’aucun avantage économique soit impliqué dans son nouvel habitat ? […] Cette distinction entre l’économique et le politique n’est donc pas seulement abstraite ou inconsistante, elle devient hypocrite et perverse ; elle permet à la limite de ne presque jamais accorder d’asile politique […].Les discours sur le refuge, l’asile ou l’hospitalité deviennent alors de purs alibis rhétoriques. » (Jacques DERRIDA, philosophe.)

 

EMPÊCHONS LE PIRE

 

Actuellement, il n’est pas encore possible d'expulser des familles de Touraine, car il n'y existe pas de camp de rétention pouvant les « accueillir ». Pour les expulser, la police serait obligée de séparer les enfants des parents. Cela est interdit par la loi, la Convention européenne des droits de l'Homme et la Convention des droits de l'enfant.

Il y a en Touraine et en France un fort courant d'opinion qui n'est pas d'accord avec le traitement infligé aux personnes d'origine étrangère. Il ne tient qu'à nous qu'il s'exprime ! Nous appelons toutes les personnes, associations, collectifs, organisations, syndicats, églises..., porteurs de valeurs humaines, à manifester leur solidarité :

- en exprimant publiquement par tous les moyens appropriés notre opposition aux expulsions et à la répression dont sont victimes les personnes d'origine étrangère, par exemple en accrochant des banderoles aux fenêtres de nos logements disant non aux expulsions et aux rafles, en discutant avec nos voisins, nos collègues, en organisant des réunions publiques.

- en écrivant au préfet, par lettre (15 rue Bernard Palissy 37032 Tours), par fax (02 47 64 05 05), par e-mail (courrier.pref@indre-et-loire.pref.gouv.fr), en téléphonant à la préfecture (08 21 80 30 37) ;

- en téléphonant au commissariat lorsque des personnes sont arrêtées (02 47 33 80 69) ;

- en refusant les chaises vides dans nos écoles (Inspection Académique 38 rue Edouard Vaillant 37042 TOURS CEDEX 1, téléphone 02 47 60 77 60) ;

- en se rassemblant devant les hôtels où sont actuellement hébergées les familles menacées d'expulsion de leur hébergement, et d'expulsion du territoire.

« Si les évènements suivent leur cours actuel, il est vraisemblable [...] que dans trente ou quarante ans, des cérémonies de repentance seront organisées pour déplorer et désavouer la politique d’immigration pratiquée actuellement. Plutôt que d’attendre un tel dénouement, ne serait-il pas préférable de renforcer dès aujourd’hui la résistance à cette politique...? » (E. TERRAY.)

 

 

Chrétiens Migrants, 4 rue de Luynes, 37000 TOURS

 Réseau Education sans Frontières 37, FOL, 57 Bd Heurteloup 37000 Tours

Comité de Soutien aux Demandeurs d’Asile et aux Sans Papiers, csdasp@no-log.org 06 20 91 20 44

Cimade 37, cimade37@yahoo.fr

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