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Collectif Abresid
10 août 2006

AFFICHES du 10 AOÛT PLACE du MARTROI

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HOTEL ABRESID SITUATION AU 10 AOÛT

Les cinq familles qui ont refusé les propositions de déplacement de l'ADAGE sont assignées le 22 août à 9h30 devant le Tribunal d'Instance d'Orléans par la propriétaire de l'hôtel.

Soyons nombreux à les soutenir.

Nos propositions sont simples et ne coûtent pas un euro de plus à la collectivité !

- l'ADAGE finance les nuitées des familles qui se déplacent.

- Il suffit de transférer ces nuitées sur l'hôtel "ABRESID" pour les familles concernées.

LE SAVIEZ-VOUS ?

- L'ADAGE a des liens avec la Fondation "Abbé-Pierre". Pour cette dernière, le logement est un droit pour tous.

- l'ADAGE loge selon la situation administrative. Elle trie selon les critères de la Préfecture. Elle fait pression sur les familles qui refusent de se plier à ses injonctions.

- Sur Montargis l'ADAGE a une "boutique de Solidarité". Elle fournit de l'aide aux plus démunis, elle leur procure un petit-déjeuner. Sur Orléans les petits-déjeuners ont été supprimés dans tous les hôtels de l'agglomération.

Selon la préfecture le but du dispositif mis en oeuvre par l'ADAGE :

- "redonner à l'accompagnement social son caractère prioritaire".

En fait :

- l'ADAGE transmet à la Préfecture les informations administratives sur les familles. Elle dénonce les familles qui refusent les déplacements et intervient pour que leurs dossiers de régularisation soient mis de coté.

- Les convocations des familles ont lieu le matin pour le jour même ; parfois quelques heures avant.

- Cet accompagnement aurait "facilité leur intégration dans notre société ..."

- Les familles de l'"Abrésid' Hôtel" sont toutes bien intégrées : enfants scolarisés, suivi social et médical, ... Pourquoi les déplacer ?

- Il s'agit de : "faciliter le contrôle et le regroupement des familles dans certaines structures hôtelières".

- Les familles de l'"Abrésid" sont sous contrôle quotidien des R.G., elles sont regroupées dans l'hôtel, pourquoi les déplacer ?

- Les contacts avec l'ADAGE : "écartent le sentiment d'abandon nourri par nombre de ces familles".

- Les jeter à la rue en les expulsant de l'hôtel : ce n'est pas un acte d'abandon ?

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